Jour 11 - Kurashiki
Parti de Tawarayama en début d'après midi, il fait déjà nuit à mon arrivée à Kurashiki (faut dire que c'est assez éloigné). Il parait que c'est très beau, la nuit, Kurashiki(倉敷)...
Allons donc faire un tour dans le vieux quartier de Bikan. Ca ne doit pas être difficile à trouver... Je tombe tout d'abord sur la colline boisée de Tsurugata yama, où se trouve le temple Achi jinja. A ses pieds, le quartier est bien constitué de vieilles rues avec des maisons de bois...J'y suis!
Mais je cherche les canaux... par là?... peut être... à droite, là...
Plus de 3 quart d'heure plus tard, je dois me rendre à l'évidence: je suis perdu, et le paysage nocturne qui m'entoure ne ressemble plus au Japon d'autrefois mais à une route de banlieue, avec ses centres commerciaux et ses HLM... C'est ça, le vrai visage de Kurashiki? Je reviens sur mes pas et finis par trouver le décor de théatre tant recherché:
Kurashiki veut dire en japonais 'village des entrepots'. En effet, c'est autour de ces canaux que se regroupaient les entrepots des riches marchands de la région. Les marchandises (riz,...) pouvaient être transportées facilement sur les canaux depuis les terres fertiles et rejoindre la route principale.
Après la révolution industrielle, et l'avènement du train, la crise économique vint tout chambouler cet équilibre jusqu'à ce qu'une autre industrie se développe dans la région: le textile. Ohara Keisaburo, l'un des magnats du tissus, et grand amateur d'art occidental, décida d'ouvrir un musée regroupant sa collection personnelle sur les bords de ces canaux(en 1920).
C'est ainsi que ces canaux et les entrepôts qui le bordent ont vu passer l'histoire de Kurashiki, témoins de l'évolution du Japon et de son ouverture sur le monde. Les entrepôts sont maintenant utilisés comme musées, boutiques ou restaurants.
C'est vrai que la nuit il y règne une ambiance toute particulière... vous ne trouvez pas?
PS: Si mes photos de Kurashiki la nuit sont un peu floues, celles de David par contre valent largement le détour...
Allons donc faire un tour dans le vieux quartier de Bikan. Ca ne doit pas être difficile à trouver... Je tombe tout d'abord sur la colline boisée de Tsurugata yama, où se trouve le temple Achi jinja. A ses pieds, le quartier est bien constitué de vieilles rues avec des maisons de bois...J'y suis!
Mais je cherche les canaux... par là?... peut être... à droite, là...
Plus de 3 quart d'heure plus tard, je dois me rendre à l'évidence: je suis perdu, et le paysage nocturne qui m'entoure ne ressemble plus au Japon d'autrefois mais à une route de banlieue, avec ses centres commerciaux et ses HLM... C'est ça, le vrai visage de Kurashiki? Je reviens sur mes pas et finis par trouver le décor de théatre tant recherché:
Kurashiki veut dire en japonais 'village des entrepots'. En effet, c'est autour de ces canaux que se regroupaient les entrepots des riches marchands de la région. Les marchandises (riz,...) pouvaient être transportées facilement sur les canaux depuis les terres fertiles et rejoindre la route principale.
Après la révolution industrielle, et l'avènement du train, la crise économique vint tout chambouler cet équilibre jusqu'à ce qu'une autre industrie se développe dans la région: le textile. Ohara Keisaburo, l'un des magnats du tissus, et grand amateur d'art occidental, décida d'ouvrir un musée regroupant sa collection personnelle sur les bords de ces canaux(en 1920).
C'est ainsi que ces canaux et les entrepôts qui le bordent ont vu passer l'histoire de Kurashiki, témoins de l'évolution du Japon et de son ouverture sur le monde. Les entrepôts sont maintenant utilisés comme musées, boutiques ou restaurants.
C'est vrai que la nuit il y règne une ambiance toute particulière... vous ne trouvez pas?
PS: Si mes photos de Kurashiki la nuit sont un peu floues, celles de David par contre valent largement le détour...
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