mardi 30 septembre 2008

Peace and love... and Antaru!

Jour 20 – Tokyo

A coté du Stade olympique de Yoyogi, un petit amphithéatre permet des concerts en plein air. En ce moment s’y déroule le festival Antaru : odeur de patchouli, dreadlocks et pantalons colorés : les hippies japonais sont dans la place, man!




Sur le site internet du festival d’Antaru, le message est clair :
“Anyway, let's gather.
ANTARU is such a festival.
It is no national borders, no race, and the no culture area.
And let's sing, dance and, and join together.
You enjoy all together, and create wonderful time?”

Amour, paix, amitié entre tous les peuples du monde, c’est un rêve que l’on partage ici aussi, même si il n’y a pas beaucoup de spectateurs. Le petit festival se compose en dehors du concert de quelques stands de ventes diverses : Un vendeur de patates douces rasta, une fumerie de shisha, des articles New age de toutes sortes…


Et sur scène, une musique qui fait penser aux seventies, avec un sympathique homme orchestre qui distrait les enfants avec ses bibelots.




Voilà un esprit bohème qui fait chaud au cœur, et qui donne envie de chanter : ‘Leeeeet the sunshine! Let the sunshine!’…

lundi 29 septembre 2008

Les musiciens du dimanche...

Jour 20 – Tokyo

Je vous ai déjà parlé des musiciens des rues, qui sont assez fréquents dans certains quartiers le soir… Et bien le dimanche à Yoyogi, c’est un véritable rassemblement qui s’offre à nos yeux (et nos oreilles)…



Ça se situe aux abords du parc: sur le chemin de ronde qui l’entoure ainsi que sur l’avenue piétonne derrière le stade olympique.

Les groupes de musiciens sont espacés de 5 à 10m afin de ne pas gêner le groupe d’à coté. Parfois même ils jouent chacun leur tour.
Regardez bien ces musiciens : peut être se cachent parmi eux des nouvelles futures stars de la JPOP.




Il y en a pour tous les goûts : Rock, Fuck metal, Jazz, Classique…
A force de se balader de l’un à l’autre, ça finit très vite par se transformer en une énorme cacophonie, écoutez moi ça:




On se croirait au marché du dimanche matin: on se balade devant chaque étalage, avec le vendeur qui appelle les clients, on peut même goûter les produits avant d’acheter. Le marché du show biz, quoi…

dimanche 28 septembre 2008

Japon, Voyage culinaire (4) - Carnivore

Ce n'est pas parce que les japonais sont parmi les premiers mangeurs de poissons au monde que la viande ne fait pas partie du menu. Et en plus... c'est très bon!



La viande, tout d'abord les japonais ne la mangent pas comme nous: vous aurez beaucoup de mal, en dehors des restaurants français ou américains haut de gamme, à trouver un bon gros steak bien saignant, une bavette bien rouge, un faux filet... non.

La viande de bœuf, au Japon, on la préfère bien grasse, bien rose, et ceci à cause du mode de préparation de la viande: coupée en fines lamelles, on la plonge dans un bouillon ou on la fait griller:
Le Yakiniku (焼肉) est une grillade de bœuf à faire soi même: on vous apporte des tranches de viande marinées qu'on fait griller sur le brasero, puis on les trempe dans une sauce soja. En grillant, la graisse rend la viande craquante...

C'est une spécialité de la région d'Osaka, et le bœuf de Kobe, le Wagyu(和牛) est une race typiquement japonaise élevée afin de donner une viande la plus uniformément grasse, de couleur rosée. Les éleveurs vont jusqu'à masser les bêtes tous les jours et les nourrir à la bière, avec un peu de musique pour ne pas les stresser(Sisi, c'est vrai). Et croyez moi, pour le yakiniku, on sent la différence, et c'est .... Mmmh!

Un autre type de grillade est le Tonkatsu(とんかつ). Il s'agit là de tranches de porc panées, servies avec une sauce sucré-salée et habituellement de chou râpé. Là aussi c'est un plat qui a beaucoup de succès, et que j'aime bien...



Il y a certainement d'autres façon de manger la viande: les yakitoris, les hanbagus... Au Japon il y a une véritable culture gastronomique, et qui n'hésite pas à aller piocher ailleurs les recettes pour les adapter: Le yakiniku n'est que la version japonaise du barbecue coréen, et le fait de paner la viande est un mode de cuisson qui a été importé par les commerçants portugais.

Au Japon c'est comme ailleurs... sauf que c'est différent.

vendredi 26 septembre 2008

Elvis is not dead!

Jour 20 - Tokyo

Le dimanche, le parc de Yoyogi est également le lieu de rassemblement de tous les originaux du coin, à commencer par une bande de rockers fraichement bananés qui viennent exhiber leurs motos, leurs vieilles voitures et leurs tatouages… Rock’n Roll !!!!



Tous les dimanches, ils se réunissent devant l’entrée du parc de Yoyogi. Leur passion, ce sont les années 50, l’époque des blousons noirs. Ils s’y croient vraiment : Santiags, banane, pantalon de cuir et lunettes noires, tout y est pour montrer que le bon vieux temps du Rock’n Roll n’est pas mort.



Ils aiment se donner en spectacle, se faire photographier devant leurs vieilles voitures d’époque, et exécutent une danse rituelle qui fait leur réputation de par le monde.
Au moment où je passais devant eux, l’heure de la danse n’était malheureusement pas encore arrivée mais en cherchant bien sur Youtube, on n’a pas de mal à trouver des témoignages de leur prestation.
Allez, en avant la musique ! Ca va swinger, baby:




Les rockers de Yoyogi, ce sont de sacrés gars!

jeudi 25 septembre 2008

10 bonnes raisons de préférer le métro de Tokyo...

Pour un parisien fraîchement débarqué au pays du soleil levant, le métro tokyoïte a de quoi surprendre. Pour faire imagé, je dirais qu’il y a autant de différence entre le métro de Paris et celui de Tokyo qu’entre… une vieille 2CV et une mercedes toute neuve!



Comment prendre le métro au Japon?
La particularité des villes japonaises est que la plupart du temps les réseaux de transport urbains sont pris en charge par plusieurs compagnies privées(3 je crois à Tokyo), ce qui peut prêter à confusion, d’autant plus que le réseau part dans tous les sens.



Plan issu du site Bento.com


Mais pas de panique : il existe des correspondances entre les réseaux. Il suffit de payer un supplément à la frontière, il y a même des pass actifs sur toutes les compagnies et au final, on ne sait plus à quelle compagnie appartient telle ligne. Chaque ligne est identifiée par une lettre et une couleur, et chaque station par un numéro, en plus de leur nom respectif.

Une autre particularité du métro au Japon, c’est qu’on ne paye pas le même prix selon le nombre de stations parcourues. Mais là aussi pas de panique : juste avant la sortie se trouvent des machines de ‘Fare adjustment’, où vous pouvez compléter le prix de votre voyage en y insérant votre ticket. Prenez donc dans tous les cas le ticket le moins cher en entrant et avant de sortir, n’oubliez pas de passer par la machine.
Bien sur, la plupart des machines ont un affichage en anglais, acceptent les billets et les pièces. Il y a aussi des cartes de paiement ainsi que des cartes valables à la journée (demandez ‘itchi nitchi kippu’).





Donc voici, comme promis, les 10 raisons de préférer le métro de Tokyo :

  1. C’est plus propre : Bichonné et nettoyé par des employés dévoués, les gares et les rames sont propres comme un sou neuf. Bon, il faut dire que les usagers sont peut être aussi plus propres. Je me souviens avoir lu un témoignage sur un blog : un passager avait déposé une gerbe dans un wagon. Et bien 2 arrêts plus tard, un employé est monté la serpillière à la main pour nettoyer. La preuve que c’est très propre : dans le métro de Tokyo j’ai vu des panneaux demandant aux usagers… de ne pas s’asseoir par terre!
  2. C’est plus pratique: L’efficacité et le sens du service sont les maître mots de toute entreprise au Japon : Bien sur les horaires des prochains trains sont affichés, les sorties numérotées, avec des panneaux lisibles, les prochains arrêts sont signalés par des écrans dans les wagons, ainsi que les changements. Les tourniquets à l’entrée sont aussi très pratiques : on peut insérer son ticket dans tous les sens dans une fente ultra large et filer sans s’arrêter entre les 2 bornes : les portillons ne se referment que si le ticket n’est pas bon. Plus de perte de temps...
  3. C’est plus ponctuel : C’est quelque chose à laquelle je pense souvent, quand je vais prendre mon RER D à Paris et que s’affiche ‘retardé’ sur l’écran de contrôle…
  4. C’est plus humain : Alors qu’en France on a tendance à diminuer les effectifs, au Japon on a un nombre impressionnant d’employés chargés d’aider les usagers : pour nettoyer d’abord (je me demande si il n’y a pas une personne par gare), dans les trains où en plus du chauffeur, un employé est chargé de fermer les portes en observant que personne n’est resté coincé, mais aussi à chaque entrée un préposé est là pour surveiller les tourniquets, vendre les tickets, etc…
  5. C’est plus attentionné: Que ce soit sur les quais ou bien à l’intérieur des wagons, les haut parleurs déversent un flot de paroles. Je ne comprend pas tout, mais j’imagine qu’il s’agit de conseils sur les changements, la sécurité, voir de la météo ou d’infos diverses. Bon au bout d’un moment c’est agaçant mais là encore à Paris c’est pas vraiment pareil : il faut attendre au moins 4 minutes coincé dans un wagon de la RATP pour que le chauffeur daigne nous tenir au courant avec un haut parleur qui crachote.
  6. C’est plus élégant : Que ce soit les conducteurs, les contrôleurs ou le personnel d’accueil, tous le personnel est habillé en costume ou tailleur, cravate, képi et même… gants blancs!
  7. C’est plus spacieux : Des escaliers assez larges pour laisser passer la foule, des quais sécurisés et surtout des wagons carrément plus spacieux que leurs homologues parisiens, avec des sièges orientés latéralement pour laisser plus de place en cas d’affluence, et des poignées pour se tenir : tout est fait pour transporter un maximum de monde et pour cause : aux heures de pointe, il y a vraiment plus de monde…
  8. C’est plus moderne : Portes automatiques, Air conditionné, Écrans de télé dans la plupart des wagons… on est au 21ème siècle quand même !
  9. C’est plus courtois : A l’arrivée de son train, on ne se précipite pas tous en grappe en direction de la porte. On attend sagement dans la file d’attente derrière la ligne marquée au sol que les passagers soient sortis. De toute façon, un préposé est chargé de vérifier que tous le monde est entré avant de fermer les portes. J’ai même vu les portes se rouvrir pour acceuillir quelques retardataires…
  10. C’est plus sûr : Le Japon étant déjà un pays où on ne craint pas trop les pickpockets, alors le métro est un endroit où on se sens en sécurité, quitte à même faire un petit roupillon…




Bon… Voilà… J’imagine qu’il doit également y avoir plein de bonnes raisons de préférer le métro parisien… Mais bon… Pour l’instant… Je les ai pas trouvées!


Découvrez Yves Montand!


Plutôt long ce billet…

Sites pratiques :
Tokyometro
Teaser
Insecula