Kabuki... chaud!

Je sais : je vous avais dit « on ne risque pas grand-chose à Kabuki cho ». Mais ça reste quand même le quartier chaud de Tokyo, un genre de ‘Pigalle’ à la sauce japonaise…



Le sexe s’affiche ici sous toutes ses formes: Soap land (ソープランド - des genres de salon où les messieurs viennent prendre leur bain en compagnie de jolies jeunes filles, sauf qu’ils ne font pas que prendre un bain), Sex shops, Love hotels(ラブホテル – hotels à la déco kitch que l’on peut réserver à l’heure) , Peep shows, cabines et vidéos porno, et spectacles de striptease.


Le plus difficile à comprendre pour nous autres occidentaux reste la tradition des bars à hotesses (キャバクラ) : des bars à l’ambiance feutrée où on peut se payer de la présence féminine en buvant son verre. C’est assez répandu au Japon et souvent, les grandes entreprises n’hésitent pas à payer ce genre de prestations à leurs clients ou à leurs meilleurs employés. Cela ne débouche pas obligatoirement par du sexe(on ne paye que la présence et les consommations de la demoiselle – facturée à la demi heure), même si personnellement je trouve que ça reste quand même de la prostitution. Les photos des hotesses sont même affichées à l’entrée du bar, comme des cocktails maison : « Goutez Keiko Chan, la spécialité du chef ! ».
Toutes ces prestations ne sont pas l’apanage des males : bars à hotes mais aussi Soapland pour dame existent aussi, et on en voit quelques uns qui s’affichent en grand dans Kabuki cho.

Donc le risque réel dans Kabuki Cho, ce serait que plutot que de rentrer dans mon lit douillet à l’hotel, j’ai envie d’aller pousser la porte d’un de ces établissements…



Non, ne comptez pas sur moi! Je suis crevé! Mon dévouement en tant qu’envoyé spécial au Japon a des limites!