mercredi 20 août 2008

Back to Edo...

Jour 18 – Tokyo

Aujourd’hui je vous propose un voyage dans le temps… retour à Tokyo, ou plutôt
Edo ( 江戸), le nom de la capitale japonaise à l’époque des samouraïs. Fermez les yeux et réouvrez les… deux cent ans plus tôt !



Notre voyage commence dans le futur, avec l’architecture très moderne du bâtiment qui contient le Edo-Tokyo museum(江戸東京博物館). Il fait un peu penser à un quadripod de Star wars, vous ne trouvez pas ?



Après avoir parcouru l’immense parvis du rez de chaussée, et s’être acquitté du prix du billet d’entrée (600yen), nous prenons le long escalator qui mène au cinquième étage, une immeeeense salle où se trouve d’ailleurs la plus grande partie du musée.



Les conservateurs ont choisit le parti pris de faire un musée ‘ludique’, un musée où on ne se contente pas de présenter des œuvres d’importance historique mais où on cherche à recréer l’ambiance de la ville à cette époque, pour que le visiteur puisse se faire une idée de ce que pouvait être la vie dans l’ancienne capitale.
Des reproductions (presque) grandeur nature de bâtiments d’époque dessinent l’espace de la salle : le pont de bois Nihonbashi coupe la salle en deux, avec d’un coté Edo, et le théâtre de
kabuki Nakamuraza, et de l’autre coté Tokyo à l’ère Meiji, avec le building du journal Choya.
Des scènes de rues en miniatures (avec de petits personnages) illustrent également la vie de chaque époque.

On peut donc ainsi voir la transformation de la ville, entre le temps des samouraïs et l’entrée du pays dans le monde moderne. C’est vraiment très bien fait.






Des représentations d’art traditionnel sont également données devant le théâtre de Kabuki, par exemple ici du Rakugo(落語), le conteur d’histoire à la japonaise :



Ce musée est une super découverte. Je sais que quand on visite un pays, on ne pense pas forcément à aller s’enfermer dans un musée, mais celui-ci, par son coté ‘reconstitution’, permet de se rendre compte que les rues noires de monde de la ville moderne de Tokyo avaient un tout autre aspect 200 ans plus tôt. En plus, toutes les explications sont traduites en anglais !
Il y a également des visites guidées en plusieurs langues (dont le français) à certaines heures, et on peut jumeler la visite avec celle du musée du Sumo, tout proche.




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