Jour 18 – Tokyo
« Les dieux du stade » : non je ne vais pas vous parler du rugby nippon ! Le stade en question, c’est le Kokugikan (技館), qui se trouve dans le quartier de Ryogoku. Et les dieux, ils sont un tantinet plus enrobés que nos rugbymen français : les sumotoris!
Le Sumo ( 相撲) est un sport qui remonterait à … houla plus de 1500 ans! La légende veut que 2 dieux anciens, Takemikazuchi et Takeminakata, se disputaient le territoire du Japon et qu’ils furent départagés par l’issue d’un combat de sumo.
De ses origines, le sport a gardé une forte connotation religieuse, notamment dans tous les rituels (les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, ou bien purifient le dohyo en lançant une poignée de sel). Jusqu’au 20ème siècle, les combats de sumo se déroulaient d’ailleurs dans les cours des temples, et notamment dans le quartier de Ryogoku(両国国), où fut construit en 1909 le premier stade de sumo, le Kokugikan.
Tout comme le Edo-Tokyo museum juste derrière faisait penser à un quadripode impérial, l’architecture extérieure du Kokugikan ressemble à celle d'un Star destroyer de La guerre des étoiles. Celui ci date de 1985 et peut acceuillir jusqu’à 10000 spectateurs.
Les règles du Sumo sont simples : 2 lutteurs presque nus s’affrontent au centre du cercle de combat, le but étant de pousser l’adversaire hors du cercle ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que sa plante des pieds.
A première vue, le physique des sumotoris est loin d’être celui d’un sportif de haut niveau. Ce serait oublier que le but de ce sport est autant d’utiliser sa force pour pousser l’adversaire que de résister à ses assauts en lui opposant le plus de poids et d’inertie possible. Donc régime spécial Sumo : le Chanko Nabe(ちゃんこ鍋), ragoût très nourrissant que l’on peut déguster (si on est assez courageux) dans les restaurants du quartier.
Et puis un sumotori, c’est pas seulement de la graisse. Il y a aussi du muscle. Le meilleur moyen de s’en rendre compte est d’aller assister à un entraînement de Sumo matinal. J’en ai déjà vu un et je vous le conseille vraiment. Il faut réserver à l’avance dans une beya (les ‘clubs’ d’équipes de Sumo). Vous pourrez certainement y approcher les lutteurs de plus près que lors d’une compétition et voir leur énorme masse se soulever et suer sous l’œil sévère de leur entraîneur.
Quelques infos pratiques ici.
Une sortie touristique là.
Pendant des années, le sumo est resté l’apanage des japonais, mais depuis les années 80 sa popularité a franchit les frontières et on voit de plus en plus de sumotoris venus de l’étranger : l’estonien Baruto Kaito(le sumotori blond en photo), le mongolien Asashoryu Akinori, le bulgare Kotoōshū Katsunori…
« Les dieux du stade » : non je ne vais pas vous parler du rugby nippon ! Le stade en question, c’est le Kokugikan (技館), qui se trouve dans le quartier de Ryogoku. Et les dieux, ils sont un tantinet plus enrobés que nos rugbymen français : les sumotoris!
Le Sumo ( 相撲) est un sport qui remonterait à … houla plus de 1500 ans! La légende veut que 2 dieux anciens, Takemikazuchi et Takeminakata, se disputaient le territoire du Japon et qu’ils furent départagés par l’issue d’un combat de sumo.
De ses origines, le sport a gardé une forte connotation religieuse, notamment dans tous les rituels (les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, ou bien purifient le dohyo en lançant une poignée de sel). Jusqu’au 20ème siècle, les combats de sumo se déroulaient d’ailleurs dans les cours des temples, et notamment dans le quartier de Ryogoku(両国国), où fut construit en 1909 le premier stade de sumo, le Kokugikan.
Tout comme le Edo-Tokyo museum juste derrière faisait penser à un quadripode impérial, l’architecture extérieure du Kokugikan ressemble à celle d'un Star destroyer de La guerre des étoiles. Celui ci date de 1985 et peut acceuillir jusqu’à 10000 spectateurs.
Les règles du Sumo sont simples : 2 lutteurs presque nus s’affrontent au centre du cercle de combat, le but étant de pousser l’adversaire hors du cercle ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que sa plante des pieds.
A première vue, le physique des sumotoris est loin d’être celui d’un sportif de haut niveau. Ce serait oublier que le but de ce sport est autant d’utiliser sa force pour pousser l’adversaire que de résister à ses assauts en lui opposant le plus de poids et d’inertie possible. Donc régime spécial Sumo : le Chanko Nabe(ちゃんこ鍋), ragoût très nourrissant que l’on peut déguster (si on est assez courageux) dans les restaurants du quartier.
Et puis un sumotori, c’est pas seulement de la graisse. Il y a aussi du muscle. Le meilleur moyen de s’en rendre compte est d’aller assister à un entraînement de Sumo matinal. J’en ai déjà vu un et je vous le conseille vraiment. Il faut réserver à l’avance dans une beya (les ‘clubs’ d’équipes de Sumo). Vous pourrez certainement y approcher les lutteurs de plus près que lors d’une compétition et voir leur énorme masse se soulever et suer sous l’œil sévère de leur entraîneur.
Quelques infos pratiques ici.
Une sortie touristique là.
Pendant des années, le sumo est resté l’apanage des japonais, mais depuis les années 80 sa popularité a franchit les frontières et on voit de plus en plus de sumotoris venus de l’étranger : l’estonien Baruto Kaito(le sumotori blond en photo), le mongolien Asashoryu Akinori, le bulgare Kotoōshū Katsunori…
Au mois de Novembre a lieu le tournoi de Sumo de Kyushu, c’est pour cela que le stade de Tokyo est vide et qu’on ne risque pas de rencontrer des sumotoris dans le coin, qui est quand même le quartier des sumos à Tokyo. Il y a aussi un musée du Sumo dans le stade mais je n’y suis pas allé…
Plus d'infos sur le stade.
Le site du Sumo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire