On a tous en tête les images d’une rame de métro de Tokyo remplie à ras bord, avec des employés gantés qui poussent élégamment les usagers à l’intérieur(sinon allez voir là)… Mais la promiscuité aux heures de pointe a engendré un autre fléau dans les transports en commun nippons… le pelotage !
Alors qu’une française qui sentirait subitement une main baladeuse réagirait du tac au tac par une bonne gifle bien méritée, la réaction d’une japonaise est en général beaucoup plus timide, voire inexistante. La peur de se faire remarquer ? Les défauts d’une société où tous les rapports humains sont trop codifiés ? Beaucoup de jeunes filles acceptent donc en souffrant les attouchements de salarymen pervers (on les appelle chikan-痴漢). Il y aurait néanmoins plus de 2000 plaintes par an à Tokyo.
Et la solution japonaise pour remédier au problème est assez étonnante : Aux heures de pointe, dans chaque rame, un wagon est réservé exclusivement aux femmes… et pas question de vous tromper messieurs, sous peine de vous faire ramener à l’ordre par le regard inquisiteur de ces dames… obsédé !
C’est quand même navrant que plutôt que d’aborder le problème en face, c'est-à-dire les rapports entre hommes et femmes, les japonais préfèrent le contourner… il parait que c’est courant, ici. En plus, le système fait des émules : En Corée , au Caire, à Mexico, au Brésil, et même à New York...
Un autre témoignage sur le blog de la rivière aux canards.
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